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TRANSFORMATION
La thématique du New York Forum AFRICA 2014 est la Transformation : l’émancipation de la compétitivité économique africaine par la construction de chaînes de valeur tournant autour de la Transformation des ressources naturelles du continent, y compris son capital humain. Dans les économies axées sur le savoir (dans les pays occidentaux, par exemple), l’éducation est la source de la compétitivité économique et de la prospérité globale. Elle est indissociable du développement du capital humain. Une étude de la Banque Mondiale a révélé que le capital humain contribuait pour plus de 60 % au développement économique. En comparaison, les infrastructures physiques y contribuaient à hauteur de 15 % et les ressources naturelles à hauteur de 20 %.
Le développement durable sera difficile en Afrique tant que de nouvelles industries, apparues grâce à la diversification des économies, n’intègreront pas les travailleurs locaux : nous devons donc nous assurer que les formations et le développement de capacités correspondent aux besoins réels du terrain. Avec une solide éducation et des formations professionnelles de bonne qualité, adaptées au marché professionnel et à l’environnement local, nous donnerons aux hommes et aux femmes d’Afrique les moyens de transformer leur vie, leur environnement et leur pays.
La clé pour l’Afrique à l’heure actuelle est d’augmenter le nombre d’opportunités économiques disponibles, plutôt que de simplement les diviser. En créant des procédures à valeur ajoutée dans la chaîne d’approvisionnement, l’Afrique pourra créer des revenus professionnels. En effet, vendre des ressources naturelles n’est pas suffisant quand une bonne partie des profits est générée à l’étranger lors de la conversion de ces ressources naturelles. L’essor des technologies de l’information et de la communication s’ajoute encore à l’énorme potentiel de mutation des économies africaines.
Les leaders économiques et politiques qui se rassembleront à Libreville en Mai 2014 dresseront une feuille de route destinée tant aux entrepreneurs qu’aux décideurs au niveau national et international, et qui servira de guide et d’appel à l’action. Le New York Forum AFRICA s’organise autour d’un certain nombre de débats majeurs, explorant les principaux enjeux économiques auxquels l’Afrique est confrontée aujourd’hui. Cette année, les principaux thèmes seront :
Le Capital Humain Les Terres pour L’Agriculture La Connectivité En Innovation Numérique Les Ressources Naturelles et L’Énergie L’Investissement en Activité Industrielle La Marque Afrique La Citoyenneté
TRANSFORMER LE CAPITAL HUMAIN DU CONTINENT
- Réexaminer le système éducatif
- Les femmes, force de travail inexploitée
- Proposer des formations professionnelles et former des diplômés répondant aux besoins du marché du travail
- Vivre plus longtemps, rester plus fort : comment gérer au mieux les soins de santé sur le continent ?
TRANSFORMER LES RESSOURCES NATURELLES ET L’ENERGIE
Les ressources naturelles ont représenté environ 35 % de la croissance de l'Afrique depuis 2000, mais 80% des produits d'exportation de l'Afrique sont des produits bruts ou semi-transformés (par rapport à 40% en Inde et 14% en Chine). Malgré un fort avantage comparatif dans les ressources naturelles (avec le niveau élevé des prix de ces ressources), l'Afrique a gardé sa place dans l'économie mondiale, mais n'a pas exploité cette richesse des ressources naturelles dans la transformation structurelle qui permettra au continent de créer plus de valeur par la transformation de ces ressources, en fournissant plus d'emplois et plus de revenus pour tous.
- Comment l'Afrique peut réaliser une croissance qui offre des emplois plus productifs?
- Comment le continent peut créer des industries et de la diversification à valeur ajoutée?
- Quel rôle peuvent jouer les gouvernements à tirer parti de ces ressources naturelles? Quelles sont les conditions adéquates pour la transformation?
- Renforcer la coopération (pan-africaine et entre le secteur public et privé) : est-ce la solution?
TRANSFORMER LA TERRE POUR L’AGRICULTURE
La vision africaine de l’agriculture est claire : les marchés sont dynamiques aux niveaux régionaux et nationaux, et les fermiers sont actifs dans l'économie de marché, tandis que le continent devient un exportateur net de projets agricoles. Le prolongement de cette logique serait une distribution plus équitable des richesses pour les populations rurales, une production agricole sensée du point de vue environnemental et une gestion durable des terres. S’agit-il d’une utopie agricole, ou l’Afrique est-elle en passe de réaliser ce destin ? Les gouvernements, le secteur privé et les fermiers tiennent-ils parole et assument-ils leurs responsabilités ?
- Comment pouvons-nous construire des secteurs à valeur ajoutée afin d'empêcher la fuite des revenus ?
- Comment intégrer et soutenir les petits fermiers ?
- Que pouvons-nous faire pour nous prémunir contre les hausses de prix et les catastrophes naturelles ?
- Comment augmenter les capacités et le stockage de l’eau ?
- Que faut-il faire pour améliorer l’accès au marché (finances et infrastructures/transport) ?
- Pouvons-nous garantir la sûreté des aliments ?
TRANSFORMER LES INVESTISSEMENTS EN INDUSTRIE
Comment nous assurer que les opportunités d’investissement (au niveau domestique ou en termes d’investissements directs étrangers) sont alignées avec les stratégies de diversification et de création d’emploi ? Comment générer de la valeur à long terme pour les populations et les infrastructures, et des profits pour les investisseurs ?
- Comment promouvoir les investissements et les partenariats dans les secteurs à haut potentiel en termes de création d’emploi et de développement du capital humain (comme le tourisme) ?
- Comment maîtriser l’implication du secteur privé pour arriver à une plus grande efficacité opérationnelle et à de meilleurs résultats ?
- Comment favoriser les investissements destinés aux PME et aux entrepreneurs (plus risqués, mais avec un plus grand potentiel de récompense pour la population d’un pays), et éliminer les freins aux investissements du secteur privé ?
TRANSFORMER LA CONNECTIVITÉ EN INNOVATION NUMÉRIQUE
Au cours de ces dernières années, des réseaux de fibre optique ont éclos partout en Afrique, connectant un continent, diminuant drastiquement les coûts d’accès au Web et donnant un coup de fouet à bon nombre de nouveaux marchés (technologies de l’information, contenus, logiciels, téléphones mobiles, médias sociaux, applications, etc.). La génération Y en Afrique utilise les technologies de l'information et de la communication pour créer des opportunités et lancer des affaires. Mais ça n’est qu’un début : l’Afrique est le deuxième plus grand marché mobile au monde et les ventes de smartphones sont 400 % plus importantes que les ventes d’ordinateurs (certaines estimations indiquent qu’il y aura un milliard de téléphones mobiles en Afrique d’ici à 2016). Et six des dix économies à croissance la plus rapide se trouvent en région sub-saharienne. Comment combiner ces deux éléments, l’utilisation toujours plus importante de téléphones mobiles et l’accès toujours plus facile au Web, pour générer plus d’innovation et une industrie numérique rentable et florissante ?
- Les technologies de l’information et de la communication peuvent créer de nouvelles opportunités de revenus et d’emplois. Dans quelle mesure devons-nous placer nos efforts et nos ressources dans ce secteur ?
- Les technologies de l’information et la connectivité doivent-elles être le problème à traiter en priorité avant tous les autres ?
- Comment créer des centres locaux d’excellence basés sur la technologie ?
TRANSFORMER LA MARQUE AFRIQUE
La valeur d’une marque fiable et bien définie est indiscutable : les partisans d’une marque Afrique affirment qu’elle débloquerait une croissance durable et améliorerait la réputation de tout le continent, ainsi que sa compétitivité.
- L’Afrique se compose de 54 pays, mais combien d’entre eux tireraient parti de la création d’une marque unique, une marque Afrique ?
- Vaut-il mieux se concentrer sur des marques d’associations régionales, comme la CEMAC ?
- Fabriqué en Afrique : un label à valeur ajoutée ?
- A contrario, l’Afrique est-elle trop diverse pour être étiquetée de manière unique ? Une « homogénéité forcée » exacerbe-t-elle le problème ?
TRANSFORMER CITIZENSHIP FOR AFRICANS
- - Qu’est-ce qui préoccupe le citoyen africain de demain ?
- À quoi ressemble la ville africaine de demain ?
- Le citoyen d’aujourd’hui est plus jeune et plus actif que jamais, mais pas nécessairement par le biais des modèles traditionnels de l’engagement. Comment pouvons-nous canaliser cet activisme de manière positive ?
- Dans les pays sans élection démocratique, comment la population se fait-elle entendre ?
LUMIÈRE SUR L'AFRIQUE
